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L’employabilité dans le secteur du journalisme : décryptage

Actualité publiée le 12 avril 2023

Le journalisme est un secteur très médiatisé, en même temps, ce sont les journalistes qui sont les acteurs principaux de la vie médiatique. Pourtant, un certain nombre d’interrogations entourent encore ce milieu. Parmi elles, la très cyclique question de l’employabilité dans ces corps de métiers. Décryptage. 

 

Visuel - employabilité journalisme

Quelques chiffres 

Se lancer sereinement dans la vie active, c’est savoir appréhender et comprendre le secteur dans lequel vous entrez. C’est pourquoi l’ISFJ rassemble quelques chiffres et informations essentielles pour entrer à grandes enjambées dans le secteur des métiers du journalisme. 

On a tendance à penser, à tort, que le monde du journalisme est complètement bouché. Ce n’est pas tout à fait vrai. Comme dans bien des métiers aujourd’hui, la concurrence est simplement plus rude. D’où l’importance d’être parfaitement préparé(e), c’est pourquoi l’ISFJ forme dès les premières années d’études, des professionnels aptes à entrer dans une rédaction. 

Aujourd’hui, les détenteurs de la fameuse carte de presse, permettant d’exercer officiellement en tant que journaliste, sont estimés par le SNJ (le Syndicat National des Journalistes) estime ces journalistes “encartés” entre 34 000 et 36 000. Parmi eux, 6 000 pigistes et 1 400 en CDD. Tous des petites mains du monde médiatique, sans compter ceux et celles qui exercent le métier sans carte. Ces professionnels sont répartis dans quatre grands secteurs : les médias et nouveaux médias (TV, presse, radio, Internet…), les agences de communication, les grandes entreprises (pour de la communication interne) et l’édition. 

 

Le journalisme et les nouveaux médias 

S’il est si difficile de bien cerner les enjeux du journalisme moderne, c’est qu’il s’agit avant tout d’un secteur en pleine mutation, en pleine évolution. En effet, ce corps de métier vit en miroir de la société dans laquelle il doit évoluer. D’où ces changements constants de pratiques, de rythmes, ou encore de tons. Actuellement, tous les regards se tournent vers un mode de consommation de l’information encore plus fluide, plus rapide, plus dynamique et toujours plus proche de ses lecteurs / auditeurs / téléspectateurs. 

Autant de demandes qui font se tourner doucement mais sûrement les journalistes vers cette vague de “nouveaux médias”, à savoir entre autres les réseaux sociaux et le web. En 2010, près de 10% des détenteurs d’une carte de presse ont rejoint le rang des rédactions digitales. Un chiffre retentissant pour le secteur qui jusqu’à présent comptait la presse écrite comme principal employeur (elle l’est toujours, surtout en presse spécialisée), et qui, dans les journalistes restants en comptait 14% en télévision et 7% en radio. 

La maîtrise des nouvelles technologies et du numérique en général est donc un atout majeur pour un CV de jeune journaliste. C’est un point à ne pas négliger et un sujet qu’il faut suivre au quotidien pour se tenir informé(e) de ses dernières évolutions. 

Visuel - employabilité journalisme

 

Un secteur qui demande de la polyvalence 

Un secteur en pleine mutation, c’est aussi un secteur qui demande à ses acteurs de faire preuve de polyvalence. Eh oui, c’est la conséquence directe de ce revirement vers les nouveaux médias. Parce que c’est bien connu, sur le web, tout s’emmêle. Les piges modernes (les piges digitales) demandent donc à la fois des compétences en image, en son et, bien évidemment, en écriture.  

Le métier de journaliste en lui-même demande de savoir d’adapter à toutes les situations, de savoir marcher sur tous les terrains, parler de tous les sujets, et avoir une culture générale très étendue. C’est ce qui permet d’avoir cette “objectivité” journalistique. Un bon journaliste doit pouvoir comparer les situations à la fois dans le temps et l’espace tout en prenant en compte les témoignages de chaque partie pouvant être impliquée. 

Pour renforcer cette idée de polyvalence, le métier se targue – pratiquement depuis sa création – de ses nombreuses possibilités de pratiques du journalisme. Entendons par là un seul nom, celui de journaliste, pour tout un tas de petites mains qui écrivent et donne vie à l’actualité dans un nombre grandissant de secteur : la télévision, la radio, la presse écrite, les agences de presse, ou bien le web. On parle souvent de la plume d’un journaliste, mais en réalité, il faudrait plutôt invoquer l’image d’un stylo quatre-couleurs : multi-tâches, rapide, efficace, adaptable. 

 

Quels sont les métiers du journalisme ? 

Pour rappel, un cursus Bachelor ou Mastère à l’ISFJ vous permet de choisir parmi un large panel de spécialités, à savoir : 

  • Journaliste rédacteur : il est spécialisé dans la presse écrite et perfectionne au quotidien son objectivité de journaliste. Son but ? Rapporter l’information de façon nette, précise, et surtout très claire. 

  • Correspondant local et à l’étranger : il est le témoin privilégié d’évènements se déroulant en dehors du périmètre géographique de sa rédaction. C’est celui qui aime voyager et découvrir.

  • Journaliste reporter d’images / monteur (JRI-M) : il s’agit d’un journaliste qui se dédie aux formats vidéo. Il va sur le terrain, filme ses images, puis les monte. C’est un véritable couteau suisse.

  • Journaliste mobile (MOJO) : c’est un peu la Gen’ Z des journalistes. Il a sensiblement le même métier qu’un JRI-M, sauf que lui ne lâche pas une seconde son téléphone. C’est d’ailleurs son outil de travail principal.

Visuel - employabilité journalisme

  • Journaliste radio : tout est dans le titre. Le journaliste radio fait le même travail que n’importe quel autre journaliste, mais pour la radio. Flash info, reportage de terrain et chroniques se mêlent à son élocution experte. 

  • Journaliste TV : pas si différent non plus des autres journalistes, le journaliste TV cherche l’information, la vérifie et lui donne vie à travers une chaîne télévisée publique ou privée. 

  • Journaliste web : il fait lui aussi partie de la nouvelle vague de journalistes puisqu’il est spécialisé dans l’écriture web. Ses phrases sont étudiées et agencées de façon à être répertoriées au mieux sur le net. C’est un expert SEO. 

  • Présentateur TV : il se charge de présenter et de mettre en valeur le travail de ses collègues qui défileront lors du journal télévisé. C’est aussi lui qui se charge de résumer le contexte de l’information qui va être donnée, il doit donc être au fait de tous les sujets et redoubler de vigilance dans sa veille médiatique. 

  • Journaliste de sport : de tous, c’est celui qui a le sport en horreur (non). Loin de se contenter de regarder le match, il fait en sorte de transmettre sa passion à ses lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs, tout en apportant une expertise dans ses commentaires. 

  • Journaliste de mode : lui aussi est un passionné. Défilés, nouvelles collections, rencontres avec les créateurs, le journaliste de mode vit sous le feu des projecteurs, à côté du tapis rouge. 

  • Journaliste culturel : son monde est fait de livres, d’expositions, de théâtres, de concert… Ce journaliste s’applique à apporter un regard neuf et passionné à tout ce qui s’approche de près ou de loin du monde de la culture. 

  • Journaliste people : il est parmi les plus lus de la presse web et magazine. Une rumeur qui circule sur une célébrité? Il est là pour enquêter et tirer le fin mot de l’histoire. 

  • Journaliste d’investigation : recherches approfondies et sujets sensibles forme le lot quotidien de ce type de journaliste. C’est lui qui fait éclater les scandales et les révèle sur la place publique. Il s’agit d’une personne rigoureuse dans son travail qui ne laisse aucune place au doute ou à l’interprétation de ses informations. 

  • Rédacteur en chef : red’chef ou rédac’ chef, c’est un peu le professeur principal. Il est garant de la ligne éditoriale du journal ou magazine et coordonne toutesses équipes, de ceux qui partent sur le terrain à ceux qui se charge du maquettage. 

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